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  • Photo du rédacteurPARLEMENT DE WALLONIE

Le nouveau Code wallon du tourisme est arrivé.

Dernière mise à jour : 21 févr.



Cette réforme simplifie de nombreuses procédures administratives (notamment au niveau de l’enregistrement des hébergements). Elle intègre les enseignements des différentes crises et, surtout, elle offre un juste équilibre entre encadrement – afin de lutter contre la concurrence déloyale – et souplesse – afin de permettre à l’ensemble des acteurs d’anticiper pour mieux construire l’avenir du tourisme.


Mais surtout, cette réforme va permettre au tourisme wallon de s’inscrire dans l’avenir et d’accélérer son développement durable, de saisir les évolutions technologiques, de s’adapter aux évolutions des besoins et des attitudes des touristes, et de renforcer son poids économique. Pratiquement, cette réforme prévoit une période de transition étendue de 2 ans pour tous les acteurs du secteur, y compris de l’administration qui va évoluer vers des rôles d’accompagnement plutôt que des rôles de vérification de certains règlements ou de certaines grilles.


Quelques explications en réponses aux critiques formulées principalement par Les engagés :


La fin de la classification des attractions et des hébergements par l’administration.


Ce n’est pas au service public d’attribuer aux hébergements une note qualitative. Laissons cela au privé, à la manière de ce qui se passe pour les restaurants (Michelin, Gault et Millau…). D’autant que beaucoup d’acteurs font le choix de se commercialiser via de nombreuses platesformes différentes qui utilisent d’autres classements que ceux en usage au Commissariat général au tourisme (CGT).


La rationalisation des structures (Office du tourisme, syndicat d’initiative, maison du tourisme) et leur regroupement sous l’appellation unique d’Office du tourisme.


Une volonté de rationaliser les appellations, pour un meilleur emploi des finances publiques et une meilleure lisibilité de l’accueil touristique. Il n’est effectivement plus possible d’octroyer des subventions à plusieurs structures pour exercer les mêmes missions sur le territoire d’une commune où la fréquentation touristique ne le justifierait pas. Et pour les territoires où le score de touristicité*est élevé, il sera possible de certifier plusieurs offices du tourisme ! (*Le score de touristicité est une analyse réalisée par l’IWEPS et l’Observatoire wallon du tourisme. Il tient compte de plusieurs de plusieurs paramètres, dont les lits reconnus et non reconnus).


L’enregistrement des hébergements.


Aujourd’hui on estime que 5.000 hébergements sont déclarés sur un total de 15 à 20.000. Il s’agit d’anticiper une directive européenne demandant que tout hébergement présent sur les plates-formes de location en ligne soit enregistré. Cette politique, soutenue par l’ensemble des 27 États membres, permettra de mieux encadrer (on pense notamment aux attestations de sécurité incendie) , de réguler ( ce qui est une demande très forte du secteur) et de développer une concurrence loyale dans le secteur.


Ensuite, il ne faut pas confondre cet enregistrement avec la professionnalisation du secteur et une inscription à la BCE (Banque carrefour des entreprises) qui ouvre le droit à des avantages et des subventionnements publics régionaux spécifiques d’aides.


Important ! La réforme maintient un subventionnement structurel afin de soutenir le développement de la qualité des équipements touristiques tout en en introduisant une approche novatrice de subvention par appel à projets permettant une gestion plus ciblée des investissements prioritaires et une réponse aux besoins spécifiques du secteur.


La concertation avec les acteurs du secteur.


Elle est à la base même de la réforme et de ses évolutions. Sur un plan formel, les remarques des comités techniques et du conseil du tourisme en très large majorité ont été intégrées et le code a évolué sur cette base.


En dehors de ce cadre décrétale, il a été tenu compte des motor-homes: leurs aires sont intégrées dans le code comme une forme de pratique spécifique de camping et ils seront représentés au même titre que le campings. Les échanges avec l’Union professionnelle des agences de voyage, à laquelle sont rattachés les autocaristes, ont été et sont toujours fréquents. Les scouts et patronnés ont également été écoutés : tout a été concerté avec l’ASBL Atouts-Camps. Et bien entendu, les rencontres et consultations avec le secteur des hébergements ont été nombreuses, notamment avec les associations représentant les hébergements de terroir.

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