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  • Photo du rédacteurPARLEMENT DE WALLONIE

Les contrôle effectués par le Forem sur les demandeurs d’emploi.

Fréquents sont les témoignages de chef(fe)s d’entreprise à faire part d’un désarroi

certain face aux sollicitations qui leurs sont adressées par des demandeurs d’emploi :

CV inconsistant par rapport aux postes à pourvoir au sein de l’entreprise, difficultés à

fixer un premier rendez-vous avec le (la) postulant(e) à l’emploi ou faible motivation

réelle à l’embauche.


Selon le Forem, durant le premier semestre de cette année, 45.000 évaluations ont

été réalisées auprès des demandeurs d’emploi engagés dans leur parcours vers

l’emploi. 7.000 ont donné lieu à une sanction.


Si on salue la performance du Forem dans sa mission de contrôle, on s’interroge

néanmoins sur la portée réelle de ces contrôles et de leur efficacité, tant les délais

sont importants entre l’inscription et le premier rendez-vous d’évaluation (9 mois au

moins), entre un premier avertissement et un second entretien (minimum 5 mois),

entre une seconde évaluation négative et un troisième entretien (minimum 5 mois),

ce dernier pouvant éventuellement mener à une exclusion (précédée d’une période

de 6 mois durant laquelle le chômeur reçoit une allocation réduite).


Quels regards portez-vous sur ce mode de contrôle ?

Le jugez-vous adapté par rapport à la situation que nous rencontrons aujourd’hui,

avec plus de 200.000 demandeurs d’emploi non-occupés ?




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