Le financement des structures collectives d'enseignement supérieur (SCES)
- Anne Laffut
- 26 févr.
- 2 min de lecture
Monsieur le Ministre, la presse faisait état récemment des difficultés et des mécontentements des SCES, ces structures collectives d’enseignement supérieur, en tout cas de certaines d’entre elles, au sujet de la suppression de leur financement.
Il me semble plus que nécessaire aujourd’hui – avant de tirer des conclusions hâtives, car il n’y avait qu’un seul son de cloche – d’entendre l’avis du Gouvernement et le vôtre en votre qualité de ministre de l’Emploi et de la Formation. On le sait, les SCES sont financées tant par la Région wallonne que par la Fédération Wallonie Bruxelles, où il y a d’ailleurs eu un débat assez animé sur la question. Sur papier, l’objectif du dispositif est noble, bien évidemment, mais on se rend compte que, sur le terrain, cela ne fonctionne pas aussi bien.
Ces dysfonctionnements ont été repris tant dans un rapport d’audit général que dans les rapports d’évaluation individuels des SCES. Monsieur le Ministre, pourriez-vous brièvement nous rappeler quelques conclusions qui en émanaient ? Par ailleurs, dans la DPR, le Gouvernement s’engageait à améliorer la lisibilité et à améliorer l’efficience et la cohérence de l’écosystème de la formation.
Or, pour rappel, ces SCES sont situées à Namur, à Liège, à Charleroi, à Tournai, des villes où l’on sait que l’offre de formation est déjà vraiment très importante. Que répondez-vous, Monsieur le Ministre, à ceux qui estiment aujourd’hui que ce serait une erreur de supprimer ces SCES alors que tout le monde s’entend pour dire que le paysage de la formation doit être simplifié ?
Monsieur le Ministre, on a mis à zéro la ligne budgétaire relative aux SCES pour l’année 2025, mais ce dispositif doit à nouveau être abordé dans le cadre de l’ajustement budgétaire. Quelle position allez-vous défendre en la matière ?
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